Le brouillard sur Alep
Un peuple anéanti par les infidèles dénudés,
Mène un combat éternel,
Dirigé par les nations,
Semblent apprécier du goût poiré.
Les feux d’artifice illuminent le ciel affaissé.
Le brouillard dense est ténèbre.
L’absence des visites de l’arc en ciel dénié,
Tout semble sinistre.
Le peuple s’affole et abandonne la floraison,
S’échappe dans des caves obscures, attend le monde s’élève
L’ennemi ne se lasse pas, semble apprécier la guerre,
Le silence des frères serait-il une cloche ?
La mort semble inscrite sur cette terre, enterrée.
Laissant le temps pour le temps,
Voir le retour de la colombe blanche.
Le cyprès s’endormit et le poète écrivit,
Cultive l’espoir dans les cœurs sans vie,
Engendre l’histoire d’un peuple terrifié,
Témoigne et condamne les impunités.
Zahia Eliker
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