Parfois, c’est une douceur
Qui calme bien des douleurs,
Surtout lorsqu’on a souffert,
Beaucoup dans une vie entière.
Surtout ne l’oublions pas.
Car on peut-être dans le cas.
Quand le malheur frappe l’autre,
Et qu’on pense qu’aux nôtres.
Aussi, c’est un petit mot,
Qui soulage un bobo,
Et permet un dodo,
Quand on est pas au chaud,
Et n’a pas ce qu’il nous faut.
Surtout ne l’oublions pas.
Car on peut-être dans le cas.
Quand le malheur frappe l’autre,
Et qu’on pense qu’aux nôtres.
C’est d’un petit sourire,
Que renaît le plaisir,
Quant s’éteint le désir,
Souvent dû aux disparus,
Et quand l’espoir n’y est plus.
Surtout ne l’oublions pas.
Car on peut-être dans le cas.
Quand le malheur frappe l’autre,
Et qu’on pense qu’aux nôtres.
Comme c’est de la tendresse,
Qui peut guérir les blesse,
Que notre vie nous laisse.
Quand une simple caresse,
Peut faire que des enfants naissent,
Et que jamais on ne se laisse.
Surtout ne l’oublions pas.
Car on peut-être dans le cas.
Quand le malheur frappe l’autre
Et qu’on pense qu’aux nôtres.
Car c’est un coup de main,
Qui permet à quelqu’un,
De s’en sortir demain,
Comme c’est la solidarité
Qui fait un peuple se lever,
Et continuer d’avancer.
Surtout ne l’oublions pas.
Car on peut-être dans le cas.
Quand le malheur frappe l’autre,
Et qu’on ne pense qu’aux nôtres.
Car il n’y a pas d’élu sans vote,
Ni aucun pardon sans faute,
Pas de père Noël sans hotte,
Même Eve est née d’une côte.
Nous avons tous besoin de l’autre,
Car c’est une main tendu à l’autre,
Qui en fait d’autre,
Et nous rend autre.
©Ketty Platon
Merci, mettons nos sens en éveil, nul n’est trop pauvre pour n’avoir rien à partager. Ouvrons nous vers les autres, assez de repli sur soi. Superbement bien dit .BRAVO.
merci Antoine c’est ce que j’ai voulu transmettre, le partage. Et par ta réponse tu l’as ressenti.On a toujours quelque chose à partager, des choses inestimables qui valent bien plus que tous les trésors. Comme ton commentaire qui me touche par sa sincérité.