Un poème aux creux de ses reins
Un poème liquide pour un dialogue intime.
Le stylo glisse tel un serpent agile
traçant des mots sur un parchemin.
Peau fragile, calligraphie charnelle qui se veut sensuelle.
Sur sa peau satin, le poète déposera
des gouttes d’encres nacrées, toutes en ondulations.
L’auteur murmurera quelques secrets
à l’oreille de sa muse.
La passion emporte le poète
La chevauchée des walkyries dansent dans ses veines
une force irrésistible l’emporte vers l’extase.
Le regard émeraude de sa muse est une symphonie
en mouvement, Il a du Wagner en guise de pouls.
Il imagine, il sait…
Une encre en fusion, un poème liquide
qui déposera aux creux de ses reins
Décrivant la passion des rimes ardentes
des strophes éperdues
l’Amour ruisselant en douceur infini.
Le poème coule le long de son corps
envoutant et secret
Dans un ballet aquatique ou les âmes se pâment.
Le poème s’effacera, laissant place au destin.
L’essence restera gravée sur les limbes.
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Magnifique! ma chère Anne, bravo!
“Un amour ruisselant, en douceur infinie”. Merci, chère amie, pour cette sensation poétique que je trouve magnifique !