Elle était amoureuse
Heureuse et si amoureuse
Comme la vie est mensonge
La mort est bien songée
Dévouée âme et corps
L’or de sa famille
Comme pilier d’un bâtiment
Des années de bonheur
Des honneurs d’année
La vie est illusion comme elle ment
Un fils, le premier de la famille
Ver chenille des terres
Elle a erré des années
Une fille, la première de la tribu
Tribunal dont elle a été humilié
Cette reine, laine de la douceur
Aujourd’hui à mille odeurs
La mort l’arrache son amour
L’amour si éternel que la mort ne pourra
Des héritiers du clan !
Ils deviennent clandestins à sa disparition
Disparaitre, les vrais visages vont paraitre
Chassés de leur foyer
Le loyer est rêve
Battante comme jamais
Des nuits sans repos, journée sans relâche
Abandonne des Siens
Elle se tourne vers Tiens
Accueillie à bras ouvert
Travail à cœur ouvert
Bonheur de ses trésors
Une vie sans repos
Pourquoi tant d’injustice ?!
Traitée, maltraitée, de tous noms
Humiliée devant tout
Réussir devant eux
Maintenant que lumière réapparait
La honte apparait et tourne vers eux
Les enfants deviennent grands
Ils cherchent à être ses Grands aînés
La veuve éplorée, cette veuve humiliée
La veuve battante, cette veuve tentante
Les enfants font honneurs
Leurs bonheurs, bonheur de ce clan
Clandestins, ils étaient
Destins, ils ont sauvés
Le mari dort en paix
La femme de paix pardonne par amour
Cet amour amour que la mort n’a pu séparer
Veuve a pleuré des nuits, des lunes
Veuve a souri des secondes
Aux ondes du monde, sourira pour l’éternité
Car bonheurs et honneurs reviennent
Enfin pourra dormir en paix
Cette femme de paix auprès de son mari en paix
Courage à toutes ces battantes !
FBK 
Partager la publication "La veuve – Kaba Fatoumata Baloka"
