C’est,
Du paratonnerre,
L’accueil impétueux
De ta foudre amoureuse,
C’est,
Du rayon de soleil,
L’insolente chaleur
De ma folle passion.
Et,
De la goule de l’alambic,
L’eau de vie forte
De nos baisers.
C’est,
D’une lame artiste,
Les sculptures inachevées
De nos échanges ciselés.
C’est,
D’une piqûre serpentine,
La diffusion venimeuse
De nos incertitudes.
Et,
De l’aiguille poétique,
Le fil de nos envies
De moments dentelés.
C’est,
D’une plume téméraire,
L’écriture virtuelle
De mots inaudibles .
C’est,
De la rose et l’épine,
Le parfum envoûtant
D’une histoire brûlante.
Et,
Du bec de l’oisillon,
La faim inassouvie
De nos miettes volées.
C’est,
De l’amarée d’une ancre,
L’abordage consenti
De ton cœur sans serment.
C’est,
De “l’indestructible mât”,
Le hissement chimérique
De la grande voile.
Et,
D’un cruel aiguillon,
La souffrance miellée
D’un amour inhibé.
©Josiane Havez-15 avril 2017-
Huile sur papier toilé de Josiane Havez
Quelle passion, j’aime beaucoup.
Anne.
Très beau poème ,
J’aime beaucoup…
Merci Josiane
Chantal
C’est
remarquable ! Merci pour le partage
Oliver