J’ai tant erré
Sur cette terre
De misère
Vous m’avez cueilli
Dans le pré
Un beau jour d’été
En pensant à votre aimée
Vous demandant si elle vous aimait
Un peu ……..… vous pouvez faire mieux
Beaucoup……… Je suis jaloux
Passionnément….Je vous aime tant
À la folie………. De vous je suis épris
Pas du tout…….. Craignez mon courroux
Vous avez effeuillé une à une
Mes beaux pétales
Ne pensant qu’à vous
Sur le sol m’avez jeté
Innocent , l’êtes vous vraiment
Vous ne le saviez
Mais les marguerites
Ont une âme
Et avec le vent
Me suis envolée.
N’ayez point de regret
Je suis partie
Vers des terres
Bien plus hospitalières
Car mon amant le doux vent
M’a emmené, tel le Zéphir, au firmament.
IRIS 1950
J’aime beaucoup la musicalité de votre texte. Les souvenirs des petites mains s’affairant jusqu’à la chute du dernier pétale… merci pour cette jolie vision. Marie
Très beau partage qui donne envie d’effeuiller la marguerite avec amour, attendant de douces caresses, en retour !
un très beau rythme, merci
Une belle marguerite vue par l’Iris, voila de quoi faire un conte ou une fable des plus fleuris. Merci pour ce petit brin d’air frais…