Encore et déjà,
Au petit matin, la tête couronnée,
Nous lui faisons cortège,
C’est autant de mensonges.
C’est notre courage, nos ardeurs, nos maux,
Échoués aux brisants de tous les jours,
Au jour descendre à la peine
Et de là, remonter au soir.
La mort, c’est tout cela
C’est notre travail absurde
Paralysés dans nos zéphire,
Dressés,noyés nous suffoquons.
La mort, lucide, aux carrefours,
Déclenche ses compteurs,
Nous lui sourions, complices
Dans nos rétroviseurs
Espoir de vivre, il faut combattre la douleur.