Le matin, à l’aurore ou, le soir au crépuscule,
en automne, quand le temps
commence à se charger d’humidité,
j’aime à me promener dans les bois avoisinants.
C’est la saison des brumes,
moments ou l’air se charge d’humidité,
et le ciel, vient faire du rase-mottes
au- dessus du sol.
J’aime sentir l’humus des feuilles en décomposition,
les feuilles des arbres,
qui prennent leurs couleurs d’automne :
rouille, jaune ou brune.
Marcher sur un tapis multicolore,
de feuilles bruissant sous mes pieds,
traverser des nuages de brume,
qui s’amoncellent en soirée.
Voir ceux-ci comme surgir de terre,
en soirée, et masquer le paysage,
derrière une couverture ouateuse et opaque,
et donner un aspect magique au paysage.
Le matin, quand le ciel est clair,
voir la brume petit à petit se dissiper,
et laisser le paysage apparaître
comme par magie quand celle-ci se dissipe.
La brume, c’est mon domaine,
là où j’aime me camoufler,
sentir l’automne qui emboîte le pas à l’été,
annonciatrice des derniers feux de l’été.
Titre et illustration : Nath La Muse
Texte : Eric de La Brume
Le 26 juin 2018
Bravo Eric un merveilleux poème , que c’est beau de parler de son intime brume avec tant de confessions divines et sereines, j’ai adoré ce voyage agréable et romantique
Bel après midi
Mes amitiés
Fattoum
Merci Eric de nous faire voyager dans le pays d’où vous venez… Un fort beau texte, e enveloppant et évanescent comme il sied au sujet. Bravo.