Vous n’allez pas me croire,
Mais je reviens vous voir,
Je file d’Ariane daredare,
Et Je reviens vous voir,
De si loin, difficile à croire,
D’un navire mal embouché,
Je déplace mon corps mal embaumé,
Le mât montre l’horizon débouché,
Et je reviens vous voir,
Je choisis la beauté de vos yeux éberlués,
Au spleen des palmipèdes, des dieux colorés,
Et je reviens vous voir,
Je navigue sans l’espoir,
Qu’un beau jour de foire,
Il y aura quelqu’un pour me croire.
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Beau texte. Bel élan. Belle démarche.
J’aime cette répétition cadencée de “je reviens vous voir’ qui me fait penser au doux va-et-vient de vagues d’une mer apaisée. Merci Stéphane.