Je me souviens
De la couleur de ses yeux
Du long chemin
Qu’il avait fallu parcourir
Enorme, était la tâche
Et j’avais fait ce chemin
Par un matin froid
Encore plus froid
Par la raideur de mes sentiments
Et puis, je suis tombé dans l’oubli
Dans l’oubli sacrificiel
Aussi sans doute, superficiel
Et la raideur de ces sentiments
Ne m’a pas aidé
Ce matin
Je me souviens
Des jeunes années
Passées à s’épier
Douce indolence
Douce absence
Doux moment d’éternité
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