Devant les vitraux millénaires
il attend, se recueillant dans un silence de cathédrale
son ombre dessine des arabesques couleur tentation
sa voix est aussi douce qu’un cantique murmuré
je me glisse dans l’air de son temps.
Je m’enivre de ses désirs qui deviennent festins
je viendrai prêcher dans sa paroisse
je viendrai resserrer les maillons de ses chaînes
de ses chaînes qui le relient à moi
Je ferme les yeux pour savourer ce temps présent
le bruit de ses mots glissent vers un plaisir évident
son désir murmuré m’offre un hymne à la vertu
devant le sourire du christ qui n’est pas dupe.
Je respire son pouvoir par tous les pores de ma peau
dans son paradis, son feu sacré brûle mon âme
ses doigts accompagnent ses pensées érotiques
je me confesse et demande l’absolution.
Des cierges allumés de mille feux, des ombres, des soupirs,
des saints qui sourient aux anges
des anges qui ne sont plus tout à fait des saints
tandis que l’or de son temps, fond inexorablement
Sous les braises encore chaudes de ses serments
il sourie aux anges, me laissant aux milieux des gargouilles
des soupirs et des fantasmes inachevés.
L’heure de la messe a sonné. Au nom du père du fils…
Que ta volonté soit NÔTRE.
© Anne Cailloux – 08/03/2018
Merci Anne très bel écrit sensationnel
douce nuit
Bisous
Mes amitiés
Fattoum.
Joli tableau… on y croit, on y est, on y vibre.
Amitiés
Christian