J’ai vu le virus, il portait un gibus
j’ai vu la lune qui prenait l’autobus
où est le soleil, si triste dans le ciel
nos vies titubent sans hirondelle!
et le virus marchait, marchait
avec ses mains, il se cachait!
Sur un fil une étoile dansait
un jongleur se mit à penser
le cirque toussa comme un boa
des soldats firent le jeu de l’oie…
et le temps marchait, marchait
avec ses mains, il se cachait!
Le virus chuta puis la Seine gela
Au pays de Juliette et de Zola!
on le mit dans un bocal vert
avec un lézard et un pivert
il avait une grosse, grosse tête
qu’on coupa avec une bûchette
et l’homme marchait, marchait
avec ses mains, il se cachait!
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Surréaliste à souhait à un moment qui l’est tout autant. Bravo et merci Georges.