Marina avait lu le témoignage d’un couple ukrainien qui avait perdu à la guerre la maison pour laquelle ils avaient vécu. Ils avaient tristement constaté « Nous avons vécu pour rien ». Ces mots l’ont fait frissonner : jamais je ne voudrais devoir les dire ! Comment y arriver ? C’est ainsi qu’est né ce poème, cette prière. Cette chanson.
Perdrais-je ma maison, mon confort, mes repères…
Tout à recommencer, repartir à zéro,
Renoncer à mes biens, à ce dont j’étais fière,
Sous les flots, dans les maux, ô Dieu, jamais ces mots !
Perdrais-je ma famille, mes amis, tous les miens…
Tout à reconstruire, repartir à zéro,
Pleurer mes amitiés, tous ceux à qui je tiens,
Sous les flots, dans les maux, ô Dieu, jamais ces mots !
Perdrais-je mon être, l’usage de mon corps…
Tout à réapprendre, repartir à zéro,
Pleurer ma liberté, mes plans, mes rêves morts,
Sous les flots, dans les maux, ô Dieu, jamais ces mots !
Perdrais-je coup sur coup ce que mon cœur chérit…
Tout, tout à accepter, repartir à zéro,
Renoncer à ces joies qui parsemaient ma vie,
Sous les flots, dans les maux, ô Dieu, jamais ces mots !
Dussé-je tout perdre, tu resteras là, toi.
Tout en toi, rien à moi, Eternel mon joyau,
Recevoir de ta main la foi, la paix, la joie,
Grâce à toi, ô mon Dieu, non, non, jamais ces mots !
Né d'un père photographe et musicien et d'une mère poètesse, Jean-Marie Audrain s'est mis à écrire des poèmes et des chansons dès qu'il sut aligner 3 mots sur un buvard puis trois accords sur un instrument (piano ou guitare). À 8 ans, il rentre au Conservatoire pour étoffer sa formation musicale.
Après un bac littéraire, Jean-Marie suit un double cursus de musicologie et de philosophie à la Sorbonne.
Il se met à écrire, dès cette époque, des textes qui lui valurent la réputation d’un homme doublement spirituel passant allègrement d’un genre humoristique à un genre mystique. D’ailleurs, il reçut de la SPAF (Société des Poètes et Artistes de France) un grand diplôme d’honneur en ces deux catégories.
Dans ses sources d’inspiration, on pourrait citer La Fontaine, Brassens et Devos.
Lors de la naissance du net, il se prit à aimer relever les défis avec le site Fulgures : il s’agissait de créer et publier au quotidien un texte sur un thème imposé, extrêmement limité en nombre de caractères. Par la suite il participa à quelques concours, souvent internationaux, et fut élu Grand Auteur par les plumes du site WorldWordWoo ! .
Il aime également tous les partenariats, composant des musiques sur des textes d’amis ou des paroles sur des musiques orphelines. Ses œuvres se déclinent sur une douzaine de blogs répartis par thème : poésie, philosophie, humour, spiritualité…sans oublier les Ebulitions de Jeanmarime (son nom de plume). Un autre pseudo donna le nom à son blog de poésies illustrées : https://jm-petit-prince.over-blog.com/
Pendant longtemps il a refusé de graver des CD et d’imprimer ses œuvres sur papier, étant un adepte du principe d’impermanence et méfiant envers tout ce qui est commercial. Malgré tout il vient d'autoéditer le florilège de toute en vie et dans tous les syles : https://www.amazon.fr/Petit-Prince-Mots-dit/dp/B0BFVZGNYM et d'écrire des chansons pour 3 CD d'Ophélie Morival (puis pour d'autres voix amies) : https://www.youtube.com/watch?v=Q0bvWkljrlw.
Si vous ne retenez qu’une chose de lui, c’est que c’est une âme partageuse et disponible.
Perdre et recommencer, croire en l’avenir encore et encore. Vaste programme
Il faut une foi très solide pour croire encore aprés avoir tout perdu
Oui Jean Marie dure réalité !
Bonne soirée loin de cette fureur Amicalement !Colette
Bouleversant de vérités