J’ai perdu celle qui m’émerveille
De sa voix douce à chaque réveil
Bonjour, Bisou, café, un bon accueil
Et qui me berce pour le sommeil
Jai perdu celle, par ses chansons
Me réconforte, me rend puissante
M’égaye de ses phrases purifiantes
Et de sa chaleur et son bel accent
J’ai perdu celle, avec son calme
M’ensorcelle et m’enthousiasme
Elle était mon guide, et l’emblème
Et mon moteur, à faire de même
J’ai perdu celle, qui m’a appris
Celle, qui corrigeait mes écrits
Et qui leur donnait, plus de cris
Pour être lus, et, bien compris
J’ai perdu celle, qui me sourit
Réjouit mon cœur, et le nourrit
D’une sève sucrée, et le fleurit
Elle est allée, mon ciel est gris
Je l’ai perdue, et j’en suis ahurie
On s’est coupée d’un violent bris
Je suis sidérée, je reste sans cri
Mon seul appel, sont mes écrits
J’ai perdu celle que je remercie
De tout mon cœur qui se rétrécit
Je le ferai jour et nuit, même si
Elle n’en veut pas de mon merci
Je l’ai perdue sans que je la quitte
De mon cœur. C’est tellement vite
Qu’une décision précoce et subite
Est prise, une résolution maudite
Oui elle est partie, et elle a pris
Tout ce que, pour moi ai un prix
J’espère qu’elle a fait un bon tri
Et qu’on se chasse de nos esprits
Reste à se souhaiter bonne chance
Se dire au revoir, chacun son sens
Et se séparer dans le grand silence
Souriants, mais dans les apparences
On sait qu’elle durera cette absence
On sait, qu’il le fallait, une sentence
On sait que c’est fini, alors patience
On se quitte, forcé, et une exigence
Mon souhait est qu’elle soit mieux
Qu’elle aura d’ami(e)s plus précieux
Sera heureuse sous tous les cieux
C’est mon désir et ma prière à Dieu
Fouzia
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