Voilà plus de quinze ans
Est normalement question
De lancer la construction
D’un plus grand bâtiment
Celui existant
N’a toujours pas de vrai sanitaire
L’eau nous provient de la rivière
C’est navrant
De voir cette vétusté bâtimentaire
Peu de place ou ranger ses affaires
C’est effarant
Notre véhicule d’interventions diverses
Trop long, a même du changé d’adresse
C’est urgent
Il va falloir construire un nouveau bâtiment
L’édifice coute un bras selon nos dirigeants
Et toutes ces longues années
Tous les bons représentants
Départementaux,
Les communaux,
Ils se sont tous dédouanés
Jouant tous les fous ignorants
Au sujet des Sapeurs Pompiers
Nous étions tous pourtant très bien formés
D’ailleurs aucun pompier ne peut y couper
Le SDISS d’Amiens nous équipait en fonction
De la nature probable de nos interventions
Et du savoir acquis au sein des formations
Nous avons refait bénévolement la toiture de la caserne
Avons gobé tous les beaux discours et autres balivernes
Oui mais voilà !
C’est toujours par l’argent que le bas blesse
Les Conseillers ne veulent pas plus d’impôts
Ça ferment sa bourse et ça serrent les fesses
Quittent à plonger dans un véritable imbroglio
L’on nous reproche d’être en manque d’effectifs
Alors que trois personnes demandent à être actifs
Monsieur Le Maire se refuse à signer le registre
Autant de mauvaises volontés ça devient sinistre
Sans parafes aucunes formations ne sont possibles
Ça tourne en boucle et ça devient plus que pénible
Alors que le SSDIS lâche du lest sur le bâtimentaire
A condition que l’effectif redevienne réglementaire
Nos élus s’en lavent les mains et n’en ont que faire
Le seul but inavoué est bien faire crouler l’affaire
Ils arriveront à leur fin,
Nous serons déclarés inopérationnels
Cupidité qui nous tient
Réalité d’un monde totalement cruel
Ou les petits mesquins
Feront déposer dans nos boites aux lettres
Qui va changer nos destins
Le Corps des Sapeurs Pompiers s’arrête
Monsieur le Maire de Senarpont en fera les frais
Quand une semaine après son cœur va s’arrêter
Quinze longues minutes c’est long pour le relancer
Alors que l’on avait dans sa commune des Pompiers
Et que sur les lieux ils seraient bien plus vite arrivés
Avec un défibrillateur auquel ils ont tous été formés
Mon cher c’est en partie votre cupidité qui vous à tué
Quelle ironie du sort !
De constater
Que le pauvre diable
En est mort !
Texte Protégé
J-S