Inondation
J’ai vu couler les eaux d’une rivière sauvage
Dans sa colère elle inondait le paysage
Et nous qui la guettions sur l’autre rivage
Notre décor ressemblait à un marécage
La fureur des eaux éclaboussées de soleil
Et ses couleurs argentés étaient une merveille
Dans une journée qui doucement s’éveille
La lumière était d’une beauté sans pareille
Un manteau de silence pesait très lourdement
Sur ce décor fantôme et sur nos âmes d’enfants
Les bêtes avaient fui le danger effrayant
Nous étions seuls face à l’horizon ondoyant
Dans l’humidité nos cheveux s’alourdissaient
De mille gouttelettes d’eau froide qui imprégnait
Jusqu’à nos vêtement, qui à notre peau collaient
Dans le lointain un chaud vent d’été se levait
Un chant d’oiseau plein de gaité nous a surpris
Estompant la vision d’un mouvant paradis
Nous nous sommes éloignés encore un peu étourdis
Par ce moment magique de beauté et de bruit
Régina Augusto Châteauroux.
Texte protégé.
Inondation de la terre ou du coeur ?
Les deux peut être . . .
Joli partage Régina, merci !