Le sourire vissé aux lèvres
Les larmes chevillées au coeur
Tu traverses les jours en rêve
En recomptant tes erreurs
Tu refais cent fois l’histoire
Imaginant d’autres fins
D’avoir l’étrange pouvoir
Qu’hier redevienne demain
Quelle serait la différence
Tout serait peut etre pire
Tu t’enfermes dans tes silences
Le mal ne fait que grandit
Il faudrait qu’ça sorte
La colère, les larmes
Comment peut importe
Reprendre la trame
Et ouvrir la porte
Vers l’enfer, ses flammes
Avant qu’elles n’emporte
Ton coeur et ton âme
Il faudrait qu’ça sorte
Les peines et les doutes
Comment peut importe
Avant la déroute
Et ouvrir la porte
Reprendre ta route
Que la vie t’emporte
Et que sa voix tu écoutes…
Comme si tout glissait sur toi
Tu réponds toujours ça va
Ca devient si dur parfois
Ca se retourne contre toi
Il faut chasser l’habitude
Cette fierté mal avisée
Prisonnier par certitude
Pouvoir toujours tout gérer
Réapprendre a faire confiance
Malgré les peurs, les blessures
S’ouvrir à la différence
Autoriser les ratures
Il faudrait qu’ça sorte
La colère, les larmes
Comment peut importe
Reprendre la trame
Et ouvrir la porte
Vers l’enfer, ses flammes
Avant qu’elles n’emporte
Ton coeur et ton âme
Il faudrait qu’ça sorte
Les peines et les doutes
Comment peut importe
Avant la déroute
Et ouvrir la porte
Reprendre ta route
Que la vie t’emporte
Et que sa voix tu écoutes…
Belle écrit qui expose ses drames et ‘ l’espoir de faire confiance en l’avenir ..
Au plaisir de vous lire.
Anne
C’est un cri très fort ! et je trouve que “ça sort” très fort et très joliment… Je vous souhaite au bout de trouver la lumière… en 2016 peut être !
Patrice merci pour cette poésie poignante et porteuse de sens . Ta poésie dit vrai, me parle . Et encore merci pour ces jolis ressentis .