Hommage Camille Claudel – Lise Beverly

C   amille a poussé la porte de son atelier,  sans se douter que là serait le début de la “Porte de l’Enfer ” pour elle un jour,

A   uguste sera son Dieu Romain sa “Cathédrale ” toujours debout,  elle sera subjuguée par le “Baiser ” de cet “Age mur ” tout par amour,

M   ême si l’élève a dépassé le Maître,  elle restera à ses yeux ” La femme accroupie ” ou sa belle de jour, 

I   mmobile, distant,  indifférent, Rodin dans le ” Penseur ” ignorera sa ” Danaïde ” éprise jusqu’à

l” Aurore ” dès le premier jour, 

L   oin de chercher ” La fortune ” , elle aspirait juste à un peu de compassion à ses côtés et ce fût sans retour, 

L   iée à lui,  prisonnière  ” L’implorante ” jusqu’à ” L’abandon” de jour en jour, 

E   mportée telle ” La valse ” Camille sera enfermée à vie dans la folie sans retour. 

 

( pour rappel : sculptures citées de Camille Claudel : La valse, l’âge mur, Femme accroupie, l’ Abandon, l, Aurore, l’ Implorante , la Fortune. ) 

 

©Lise Beverly

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4 réflexions au sujet de “Hommage Camille Claudel – Lise Beverly”

    • Bonjour Simone, oui, l’élève a dépassé le Maître mais combien d’artistes ne sont pas reconnus à leur juste valeur ? Si Camille avait vécu de nos jours , vu l’avancée des soins dans le milieu médical et encore depuis peu, elle aurait été prise plus en main donc plus en considération, écoutée et on l’ aurait comprise, à cette époque, une femme ne devait pas travailler le marbre c’était réservé à ce que l’on nomme : Homme mais justement, elle n’en avait que plus de mérite .Son état était un immense désespoir dû à l’abandon, à la misère, au froid de l’atelier, au manque de reconnaissance et surtout à un immense chagrin d’Amour et je serai toujours touchée par ce parcours hors du commun de Femme qui a terminé seule dans tout le sens du terme et dans la folie .
      Amicalement poétiquement.

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