Give peace a chance – Jean-Marie Audrain

    Give peace a chance – Donne(z) une chance à la paix

C’est ce qu’on aimerait entendre sur nos ondes par temps de guerre. Bref rappel sur l’évènement par lequel Yoko Ono et John Lennon lançaient un message de paix

C’est un évènement mythique de l’histoire du rock et des Beatles, décliné en deux épisodes.

Les Bed-Ins for Peace (que l’on peut traduire par « Au lit pour la paix ») sont les deux événements médiatiques tenus par l’artiste plasticienne Yoko Ono et son époux, le fondateur des BeatlesJohn Lennon, à Amsterdam et à Montréal au printemps 1969.

En pleine guerre du Viêt Nam, le couple tient à protester contre les guerres et fait ainsi la promotion de la paix par la photo et par la chanson.

Premier épisode, le « bed-in » d’Amsterdam

Sachant que leur mariage du 20 mars 1969 à Gibraltar allait être très médiatisé, John Lennon et Yōko Ono décident de profiter de l’occasion pour promouvoir la paix dans le monde par tous les médias locaux. Ils passent le début de leur lune de miel dans la suite présidentielle à l’hôtel Hilton d’Amsterdam aux Pays-Bas  entre le 25 et le 31 mars 1969. Le couple invite les journalistes du monde entier dans sa chambre tous les jours de 9 h à 21 h. Le marchand d’art Nico Koster, jeune photographe à l’époque, est invité par Lennon pour une séance de prises de vue en privé. Ses centaines de photos font aussitôt le tour du monde.

Second épisode le « bed-in » de Montréal

Le 26 mai 1969, suite de la lune de miel de Yoko et John à Montréal. Dès leur arrivée dans la métropole québécoise, Lennon et Ono descendent à l’hôtel Reine Élizabeth où ils occupent trois suites, et c’est dans la désormais célèbre chambre 1742 que le lit nuptial est installé. Le couple veut y lancer sur les ondes le hit pacifique Give Peace a Chance , un long message de paix. Ils ont invité la presse dans leur chambre à coucher et John Lennon va enregistrer en pyjama le futur tube “Give Peace A Chance“.

Au cours des huit jours que dure le bed-in de Montréal, Lennon invite des musiciens et des journalistes à s’enregistrer avec lui dans sa chambre d’hôtel. C’est le montréalais André Perry, qui en, post synchro, demande alors à ses amis de rechanter sur une autre piste pour recréer la foule qu’il y avait dans la chambre d’hôtel. C’est ainsi que l’acoustique de la chanson est améliorée et qu’on peut y entendre des accents québécois.

Muni d’une fausse carte de presse, Allen Radu, un jeune admirateur montréalais alors âgé de 17 ans, arrive à se faufiler dans la chambre 1742 avec son appareil photo. Lennon se rend compte du subterfuge et invite ce jeune téméraire à demeurer parmi eux durant quatre jours. Il réalise plus de 160 clichés inédits, qu’il expose à Montréal.

Dans la presse et sur les jaquettes de CD, on ne voit que ce couple de jeunes mariés pacifistes sur leur lit nuptial et, sur les ondes, on entend en boucle Give Peace a chance.

Le pari est gagné, mais pas encore la paix.

 

 

 

 

Jean-Marie Audrain

Jean-Marie Audrain (773)

Né d'un père photographe et musicien et d'une mère poètesse, Jean-Marie Audrain s'est mis à écrire des poèmes et des chansons dès qu'il sut aligner 3 mots sur un buvard puis trois accords sur un instrument (piano ou guitare). À 8 ans, il rentre au Conservatoire pour étoffer sa formation musicale.
Après un bac littéraire, Jean-Marie suit un double cursus de musicologie et de philosophie à la Sorbonne.
Il se met à écrire, dès cette époque, des textes qui lui valurent la réputation d’un homme doublement spirituel passant allègrement d’un genre humoristique à un genre mystique. D’ailleurs, il reçut de la SPAF (Société des Poètes et Artistes de France) un grand diplôme d’honneur en ces deux catégories.
Dans ses sources d’inspiration, on pourrait citer La Fontaine, Brassens et Devos.
Lors de la naissance du net, il se prit à aimer relever les défis avec le site Fulgures : il s’agissait de créer et publier au quotidien un texte sur un thème imposé, extrêmement limité en nombre de caractères. Par la suite il participa à quelques concours, souvent internationaux, et fut élu Grand Auteur par les plumes du site WorldWordWoo ! .
Il aime également tous les partenariats, composant des musiques sur des textes d’amis ou des paroles sur des musiques orphelines. Ses œuvres se déclinent sur une douzaine de blogs répartis par thème : poésie, philosophie, humour, spiritualité…sans oublier les Ebulitions de Jeanmarime (son nom de plume). Un autre pseudo donna le nom à son blog de poésies illustrées : https://jm-petit-prince.over-blog.com/
Pendant longtemps il a refusé de graver des CD et d’imprimer ses œuvres sur papier, étant un adepte du principe d’impermanence et méfiant envers tout ce qui est commercial. Malgré tout il vient d'autoéditer le florilège de toute en vie et dans tous les syles : https://www.amazon.fr/Petit-Prince-Mots-dit/dp/B0BFVZGNYM et d'écrire des chansons pour 3 CD d'Ophélie Morival (puis pour d'autres voix amies) : https://www.youtube.com/watch?v=Q0bvWkljrlw.
Si vous ne retenez qu’une chose de lui, c’est que c’est une âme partageuse et disponible.

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9 Commentaires
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Hélène Lebougault
Membre
25 avril 2022 0 h 54 min

Sacré histoire !
Histoire sacrée 😉