« J’écris comme si j’allais mourir demain. Mais, qu’ici ou là, on ne se réjouisse pas trop vite.
Je ne promets rien » (G. Bedos, Mémoires d’outre-mère, 1983)
Le temps va bientôt m’avaler,
Ma mémoire se fait caveau sombre
Mes souvenirs y ont cavalé,
Devenus suie ne sont plus qu’ombres.
J’ai l’âme découpée au scalpel.
Tisonnant les braises encore ardentes
De mon passé dans l’âtre aux rappels
D’hier, j’y trouve cendre impudente
Bien plus que brandons réconfortants,
Des reliques que j’aurais, pas d’chance,
Aimé oublier depuis fort longtemps :
Vestiges mal ruinés qui déclenchent
Des pensées qui sont comme scories,
Traces qui marquent, indélébiles
Tels ces regrets qui de vous se rient
Et ces remords aux éclats labiles,…
Dans ma tête se fait la pénombre
Les étincelles se sont voilées.
Ma mémoire se fait caveau fort sombre.
Le temps va bientôt m’avaler…
© Christian Satgé – juin 2016
Bonjour Christian merci et bravo pour ce magnifique et touchant partage, hé ben ça nous arrive de temps en temps les coups de cafard, positivez-vous la vie
Agréable journée
Mes amitiés
Fattoum.
Merci à vous Fattoum pour ce gentil commentaire…
Merci pour ce petit bijoux de romantisme noir, je me suis installé près de la cheminée pour le regarder.
Amitiés,
Stéphane
Vous êtes bien trop aimable Stéphane avec ce commentaire frappé au coin… du feu de bois. Au plaisir de vous lire…
J’ai des frissons en lisant votre poème. Plein de tristes réalités. Merci.
Merci à vous, Bernadette, d’avoir apprécier ces quelques mots. Au plaisir de vous lire…
Un superbe texte triste mais réaliste en ses vers tournés en dérision bravo
Douce semaine bises
Merci Béatrice de vous être arrêté à ces lignes… Au plaisir de vous lire.