« Folle esclave »……………………………………….par KHADIJA ELBAHAR
Il était une fois…..
Une femme de telle beauté….
qu’un homme a décidé d’acheter……
Sous-titre d’amour et de respect……
La petite aux beaux yeux……….
Commence le jour par dire oui……
Au suivant du maître à ces petits……
Le maître un jour est devenu vieux…..
Mais le petit a grandi…..
Les ordres sont transmis……
De mineurs aux majeurs…….
L’esclave avait bien compris…….
Qu’elle est une soumisse des ordres….
Et accueillante des caprices et vomisse à vie…..
Par générosité et sans calcul……
Elle a donné ses mamelles bourrées de lait…..
Aux petits de ces ennemis……
Des chats si doux et jolis……
En ignorant qu’un jour ……
Vont se transformer……
En des féroces prédateurs……
Dans le jeu de vie rapidement …..
Elle sera dévorée……..
Suite à la loi du fort et faible….
Elle donne aux petits……
pour grandir et lui gronder…..
Pour qu’elle réside entre les barrières…
D’une prison de mot et de culpabilité…..
Un film de carnage….. Psychique sans pitié……
Elle a oublié son nom …..
Son allure et sa beauté…….
Elle a brisé le miroir pour ne pas ……
Faire rappel a sa sensibilité et sa féminité…….
Elle ne crut pas que son esclavagisme…..
Est un devoir……elle a cessé de rêver….
en offrant son cœur à ses maîtres….
Pour l’écraser expert…..et par supériorité……
En gardant l’espoir que les autres…..
Un jour auront changé……
L’esclave a supprimé le jour de sa vie….
Elle a oublié de se promener…..
De voir en haut le ciel bleu….
Inspirant …excitant….motivant……
Et ses oiseaux volants….
Le rêve dans sa cervelle est suspendu…..
Ces jours se ressemblent……
Les maîtres dans leurs rêves……
Lui donnent les ordres…..
Et elle avec son tablier comme un robot…..
Manipulée ….la tête penchée……
Elle est convaincue que les parts…..
Sont par le destin distribué….
Elle ne veut pas se révolter……
Gentiment elle prend sa part …..
Et sourit et dire merci……
Et travailler ……travailler sans protester……
Et mettre son humanité …….
Dans un sac en plastique……
Qui sera dans la poubelle jeté…
…
PAR KHADIJA ELBAHAR
Le 29/06/2019
Les droits sont réservés
Lorsque l’esclavagisme ; devient une possession
Merci mes chers amis lectrices et lecteurs .