Pétales rouges de la rose, ne laissez plus le papillon butiner votre coeur,
Les caresses de l’aube ne verront plus s’épanouir la rose,
Tant de gens en ont accroché à leur ceinture close,
Tant de mains ont éteint votre bonheur..
Honorez votre beauté de votre parure embaumée,
Veillez à votre robe vêtue de cristaux de rosée,
Ne laissez pas la tempête emporter le parfum au soleil levant,
Donnez nous, encore, le plaisir de respirer votre souvenir odorant.
Visage couteau s’enfonçant dans vos chairs,
De votre blessure s’écoule le sang de la haine ;
Âme meurtrie, oubliez votre mère,
Lumière de l’espérance engloutissez ma haine.
La lueur de la nuit pose le masque de la vérité,
Ne perdez point la force de votre vie ;
Sur les chemins de la honte vous retrouverez votre fierté.
Votre honte s’envolera quand la vérité deviendra votre ami.
© 2017 – * Paul Crozet-Fourneyron*