Lorsque le livre se refermera, que le caveau, lui, s’ ouvrira, alors seul, j’ y emmènerai mes quelques vers dans ce lin, peut être, et la bière qui aura été au préalable refermée comme une chape ce jour de ciel plombé, je serai à
jamais immobile d’ une vie où se seront agités les démons dans mon esprit ceint de souffrances et de vertiges.
La bière, les vers, moi, et mes maux alors évanescents d’ une cendre qui viendra comme griser davantage ce ciel d’ automne, le caveau à son tour alors se refermera sur lequel l’ épitaphe ” Ci gît vers lui ” n’ ajoutera qu’ à mon caractère agnostique emporté et ce cynisme du moment, post mortem.
Les feuilles d’automne de leurs couleurs fauves viendront la couvrir comme pour dissimuler l’ offense faite à un dieu.
Parti de la vie, banni du Paradis, et pas même condamné aux Enfers, je n’ aurai alors, cette âme en perdition, comme réconfort après cette vie de solitude que la compagnie éternelle de la mort qui me dira que je ne continue d’ errer que par elle.
Je pourrai alors dire que j’ ai la mort dans l’ âme.
À celui qui vit
Appartient la mort
Tout autant que la vie
Et qui vit dans ce monde
Où veut régner l’ombre
De la nuit de l’ennui
De l’ennui de la nuit
Celui-ci ou celle-ci
A le pouvoir sur la mort
Et point de la vie
Ne s’évanouit son espoir
Quand approche le soir
Le moment de s’endormir
À celui qui vit
Appartient la mort
Ce sont là les pensées qué m’inspire ce beau texte qu’est le votre, Ruffin Fabrice.
Bonjour Gilles,
Y passer…Le plus tard possible.
Mais comment vas tu ?
Fabrice
il faut bien y passer par là.
Joli.