Entre les bras de la sérénité
Entre les bras de la sérénité,
Le coq prie, le loup dort,
Le lion guette le gibier,
Le poulpe pèche la petite sole et les algues se taisent.
La seiche demeure dans la mer,
Elle veut contempler la beauté du sable et de la vague,
Mais elle a peur des pêcheurs,
Au fond de la mer prient les êtres faibles.
Dans la profondeur de l’océan se battent les forces,
Le plus fort mange le plus faible,
Ah ! Sont malheureux les faibles
Et les pauvres de la terre le sont aussi.
Il y a un miracle dans la mer et dans la terre,
Parfois les faibles gagnent par leur intelligence,
Par leur sagesse et par leur persévérance,
Mais ces faibles sont heurtés parfois par les méchants.
La force humaine réside dans la sagesse,
Qui illumine les ombres délaisées,
Loin de la lumière souffrent la noirceur,
Et la volonté avance en faveur de la noblesse.
Une noblesse qui construit des espaces,
Où la liberté peut bouger librement,
Sans soucis la démocratie se construit,
Et la dignité épaule les pauvres et les chômeurs de la terre.
© Fattoum Abidi 3.2.2016