Au delà de la mer, il y a un océan,
Et au de là de l’océan, il y a un étang,
Une petite mare salée, sans éléphants,
Grande pour plusieurs, mais nan, pas d’éléphants,
Il y a un nénuphar qui éclaire le firmament,
Un nénuphar tournant, d’eau salée,
Aussi des langoustines qui jouent à se pincer,
Dans leur chitine, elles ont l’air avariées,
Certains disent polysaccharide azoté pour ne pas les vexer,
Mais ce n’est qu’une façade, dedans c’est mou,
Non, ça se pourrait, mais il n’y a pas de loup,
Même de mer ni de loup en bar,
C’est des choses qui se disent, au plumard,
Autopsie de langoustines, dans un polard,
Retrouvez moi le corps, dispersé dans ces homards,
C’est un cas : ni balle, ni fusil, ni rien que ces petits chars,
Par milliers, ils l’ont digéré, dans la mare,
Les chars roses et les bleus aussi, ramassez-les,
Légiste, épluchez-moi ce dossier à l’étuvée,
Et mixez le tout,
Et séparez le polysaccharide azoté au chinois,
Faites réduire le bouillon à feu vif, au Minervois,
Puis extrayez l’ADN humain, avant de servir la sauce,
A part, dans la saucière d’une sorcière morose,
Et dégustez le charme en possible apothéose.
©Stéphane
Rien, je ne répondrai rien, appelez mon avocat mayonnaise !
Mystérieuse énigme où l’on pourrait se fourvoyer en réponse, sommes-nous le loup du bar, le homard mou à la pensée philosophique aussi molle qu’une feuille de nénuphar ? Où sommes-nous le spectateur d’un monde étrange qui lutte pour chaque instant de vie ? Merci pour votre partage.