Balayée par le vent,
Ses vagues soulevées
Roulant en écumant,
La mer est déchirée.
Les rares promeneurs
Qui arpentent les quais
Revêtent la couleur
De l’hiver qui mourait.
Le printemps fait place
A ses derniers assauts
Magnanime en mars,
Il tient son renouveau.
Renouveau du printemps
Que nous réserves-tu ?
Je voudrais que vingt ans
Sur moi aient disparus,
Effaçant ces années
Emaillées de chagrin,
Rattraper la gaieté,
La savourer enfin !
©Simone Gibert
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