EMBRASSADES HOULEUSES
Le soleil avait l’air de saigner
Et une longue travée lumineuse faisait son chemin éblouissant
Elle courait et happait les bateaux endormis à cette heure tardive
Il n y avait plus âme qui vive
Elle s infiltrait depuis le seuil de l’horizon jusqu’à leur proue altière
Que l’éclairage providentiel rendait fière
Le vent s était tu médusé par ce spectacle étourdissant
D un amant transi flamboyant
Brûlant d un amour entreprenant
Le silence se voulait complice de cette rencontre exquise
entre deux éléments conquis
Tandis que la fiancée cambrait ses courbes ondulantes divines
qui miroitait liquides de mille feux désirables
Et hâtait son charme ravageurs incomparable
Elle attendait l’instant propice
Pour l’envie n’y tenant plus au comble du supplice
Se précipiter rougeoyante du désir de leur fusion
Guettant la même réaction
D’un astre au bout de sa passion
Et elle le laisserait la pantelant ivre de jubilation
Mais après avoir avalé tous ses bras chatoyants
La nuit compatissante
Pendrait un drap de deuil
au dessus du lit de ces amants d’un temps
Jusqu’au prochain réveil
230417
Sandrine coudert
TDR