
ÉCRIT SUR DU VENT
Je pense beaucoup par images
Qui le plus souvent sont urbaines
Mais j’aime la campagne sage
Plus que les rues à l’ancienne.
Au printemps, quand revient la vie,
Dans les rais d’un soleil surpris
Des ondées posent sur la terre
Le suc qui la rend nourricière.
La campagne a ses couleurs, grise
En hiver, blanche sous la neige
Verte et bleuie au printemps
Puis dorée puis rousse avec le temps.
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J'ai publié, chez de petits éditeurs sérieux et en autoédition avec souscription, sous le pseudonyme d'André Nolat (que je tiens à conserver), des plaquettes, des nouvelles, des chroniques, des essais. Je ne m'en prévaux guère.
Par ailleurs, je vis seul depuis le décès de ma compagne, et j'aime lire, écrire, voir des films, des débats télévisés, etc.
Quant à ma vie passée, plus agitée, elle a fait l'objet de divers récits liés à des lieux où j'ai vécu - presque tous détruits ou métamorphosés... C'est pourquoi à partir d'un certain moment de son parcours, je crois qu'on peut dire, citant Céline, " qu'on est plus qu'un vieux réverbère à souvenirs au coin d'une rue où il ne passe déjà presque plus personne."
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