Dévers de vie
Dans la maison comme un lion dans sa tanière
Le couloir des pas perdus n’a plus sa lumière
L’encéphale qui s’emplit de rimes blessées
Jette tour à tour ses pleurs sur la page encrée.
Tout être un jour, désarçonné, devient poète
Quand l’âme se déchire et qu’implose la tête
En paroles tues, mots maladroits et mutiques
Qu’on ne garde qu’en soi car jugés trop pudiques.
Quel doux parfum fleure un bouquet juste cueilli
Sous la rosée du matin quand les yeux rougis
S’illuminent par le chant du merle moqueur
Qui sitôt soulage la peine au fond du cœur.
J’avoue ma détresse à des regards anonymes
J’ânonne en silence une colère victime
Une à la fois, les syllabes sur le papier
Tamponnent des baisers sur mes joues de pitié.
Lundi 10 août 2020
Duhin Maricarmelle
« L’Au-delà du temps »
“L’encéphale qui s’emplit de rimes blessées
Jette tour à tour ses pleurs sur la page encrée.”
C’est indéniable. Il y a un lien étroit, très belle corrélation entre la poésie et le cerveau, et ses effets bienfaisants sont de plus en plus analysés par les scientifiques…
Vive la poésie avec ses influences positives sur notre l’état émotionnel ausi bien cognitif.
Comment ce beau texte touchant et si riche , publié le 12 août, a-t-il pu passer inaperçu ? (Par moi, j’entends). Merci de nous l’offrir.
Merci Lucienne
Aujourd’hui cela fait 2 ans que son ombre veille sur moi.
Merci pour votre doux message que j’ai trouvé dans les spams..
Un si beau message onguent pour le coeur !
merci pour votre réconfort !
Maria