Nous nous sommes connus de l’été à l’été.
Nos cœurs mélancolique étaient gelés,
Et nos mémoires encombrées de regrets.
Mais tu ressemblais à mon passé.
Alors tu as mis le feu en moi,
Pour devenir le témoin de mes faux-pas.
C’est pourquoi je t’applaudis du coin de l’œil…
Le parfum qui volait était mélanger à l’odeur du café.
La cigarette après minuit, pour mieux s’écouter penser ;
Être soi-même son ennemi, pour ne pas mourir d’ennui ?
Ou s’enfumer, pour moins se voir mourir ?
Mais restera t-il encore un peu de nos sourires ?
Car jamais l’on osa violer ce carcan de fumée bleu !
Dommage, ça nous aurait peut-être fait bander un peu…
Je parie sur tes yeux, que la fille qu’on aime en aime un mieux.
Peut-être puisqu’on est bête à croquer la pomme ;
Leur offrir des destins maudits, et non des bouquets de fantaisies.
Et l’on s’étonne de ne pas être des surhommes ?
Gifler par leur beauté rebelle, j’ai peur de m’être trompé de vie.
Toi, de ne pas avoir su la vivre au bon moment.
A deux, on aurait pu aimer la Terre entière…
Mais malgré ce silence qui nous sépare,
Malgré nos rires qui s’égarent,
Remettons à l’heure les horloges de nos vies.
Et n’attendons pas nos noces de poussière.
Tes mains sont menottées au destin,
Car elles dessinent notre chemin.
Parce que, dis-toi que c’est de bonne guerre…
©Dorian Bilquart
J’aime énormément ! Merci