Au delà de l’été, plus prés du soleil, elle me crie des mots doux,
Comme un appel, un espace intemporel, puis elle oublie tout,
Rires et pleurs, je marche vers elle, nu de tout,
Son fil ténu rompt ses attaches et me voilà oublié de l’espace,
La Lune s’éloigne où l’amour se cache, me voilà seul, vieux rapace,
Le croissant roux, beurré, tendre et doux, garde sa paire d’as,
Voleur et roublard, comme une météorite qui l’irrite, je l’agace,
Le miroir de mes amours se perd dans le bleu d’une mer sans tâche,
La Lune a coulé son dernier verre, mais je reste perspicace,
L’amour n’a jamais tenu en l’air, tout est parti de jambes en l’air,
Je l’oublie, je sifflote un vieil air et m’envoie en l’air, en solitaire.
Dans la Lune – stefane
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Bons Stéphane c’est une sublime prose j’adore votre belle plume bises !
Merci Béatrice ; un coup de Lune…
Amitiés