Comme un écho
Dans ces moments si incertains où notre seule échappatoire possible reste encore la résilience du cœur, quand ce poids qui devient soudainement bien trop lourd à porter pour nos épaules qui se sont lentement fragilisées avec le temps, avec la douleur, il ne reste que la tristesse, comme une brûlure à l’intérieur, le bonheur s’est enfui comme un voleur de rêves. Il est parti sans faire de bruit.
Que reste-t-il de ces moments volés au temps, de cet amour qui a pris vie et tout emporté avec lui ? Juste des larmes à la saveur amère, douce transparence au goût salin qui creuse notre chair comme pour ne pas oublier. Elle nous imprègne comme un poison, des larmes qui glissent lentement pour
finir sur le sol en le souillant. C’est comme un écho silencieux qui emplit notre âme jusqu’à la faire déborder, un bruit sourd et si cruel que même le silence se brise, et dans l’écho de nos souvenirs, la douleur reste vive. Suffit-il de laisser glisser les larmes pour apaiser son âme, de laisser son corps rendre les armes ? Car le temps apaise sûrement, mais jamais ne fera disparaître les cicatrices en dedans…
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joli écrit, au plaisir de vous lire cordialement Marianne