Ce livre – Aldrick Le Mat

Quand ma vierge main touche ce livre

Si lourd et emprunté, l’apaisement

Me rend fou et si léger, lentement

Enivré, je me fous d’en être ivre.

 

 

Les pages s’entre-ouvrent, les mots s’échappent.

Ce mélange d’encre et de vieux papier

Dans la pièce se forme une nappe

Exquise, comme les lacs en été.

 

 

Dans toute la démesure ces mots

Atteignaient divinement mes naseaux

Ils me tiendront chaud pour cette nuit.

 

 

Assouvi par la douceur des lettres

Chaque syllabe emplie de rêverie

Claquent, une parfaite imagerie.

 

Aldrick LM.

Sauvegardes Poèmes

Sauvegardes Poèmes (7)

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