Soleil heureux, soleil en liesse,
Éclairant tout sur son passage
Bonheur je reconnais ton rire
Qui n’est plus un mirage
Qui retombe en cascades
Sur l’un de tes sourires
Bonheur qui était si nomade
Enfin je sais te retenir
Tu t’es ancré dans une rade
Dont on ne peux pas repartir
Tant j’ai versé des pleurs sans fin
Pour toujours mieux t’appartenir
Bonheur toi qui viens de si loin
Tu bâtis enfin ton empire
Sur mes larmes et sur mon chagrin
Sur toute la peur de mourir
Je peux enfin te reconstruire
Ton refuge sera ma main
Tu seras dans tous mes voyages
Tu gagneras toutes mes guerres
Après l’usure des naufrages
Tu me ramèneras sur terre
Tout en restant ce ciel joyeux
Possesseur de lumière
Nous entourant tous deux
Faisant que l’on s’enserre
Faisant de nous un feu
Bonheur, bonheur de chair
Reste devant nos yeux
Éblouit notre vue
De couleurs printanières
Ne sois pas l’inconnu
Sois l’ombre familière
Sous laquelle on se noie,
Sois tout l’océan bu
Dans l’ivresse des départs
Fais-toi cet aperçu
D’un parcours fou d’espoir !
“Ton refuge sera ma main” : l’expression, chère amie, est une pure merveille ! Ce qui n’enlève rien au reste du texte qui est très beau, mai celle-là, me séduit (l’image, la sensation, la douceur de la main au contact de ce bonheur, qui devient un bonheur dans le bonheur ! Merci, chère amie, pour ce bonheur inégalé !