Les fleurs n’ont guère besoin qu’on vante leur beauté, pas plus qu’on ne déclare les unes supérieures aux autres. On a beau tenter d’établir des comparaisons ou de marquer des préférences, les fleurs, elles, se contentent de vivre et de fleurir.
Il en est de même pour les personnes. Nul besoin d’évaluer leur degré de bonheur ou de malheur, en se référant à un barème de réussite sociale. Si l’on s’en tient aux conditions extérieures, c’est un mouvement permanent, une alternance de hauts et de bas. Mais ce n’est pas ce bonheur relatif qu’enseignent le christianisme et le bouddhisme. C’est au plus profond de notre vie qu’il faut aller le chercher et non dans un confort apparent. Souvenons-nous des six conditions nécessaires au bonheur, évoquées par Daisaku Ikeda dans son livre intitulé Le bonheur », à savoir “la satisfaction, une philosophie profonde, une conviction, la gaité et le rayonnement, le courage et la tolérance”.
En fait, toutes ces conditions se trouvent contenues dans la foi en ce que le bouddhisme appelle la Loi merveilleuse, états que l’on retrouve dans l’Abandon à la Providence dans le christianisme. Vivre sa vie en prenant celle-ci pour fondement est le plus grand bonheur qui soit. Rien ne saurait échapper à l’impermanence mais, alors que tout passe, nous avons cette chance extraordinaire de garder en nous, comme un tuteur inamovible et bienveillant, la certitude d’être heureux.
L’arbre de Vie dirait un bibliste. Reste à trouver le chemin vers ce tuteur, vers cet arbre de vie, et là, on ne peut que penser aux paroles de Jésus : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ».
Né d'un père photographe et musicien et d'une mère poètesse, Jean-Marie Audrain s'est mis à écrire des poèmes et des chansons dès qu'il sut aligner 3 mots sur un buvard puis trois accords sur un instrument (piano ou guitare). À 8 ans, il rentre au Conservatoire pour étoffer sa formation musicale.
Après un bac littéraire, Jean-Marie suit un double cursus de musicologie et de philosophie à la Sorbonne.
Il se met à écrire, dès cette époque, des textes qui lui valurent la réputation d’un homme doublement spirituel passant allègrement d’un genre humoristique à un genre mystique. D’ailleurs, il reçut de la SPAF (Société des Poètes et Artistes de France) un grand diplôme d’honneur en ces deux catégories.
Dans ses sources d’inspiration, on pourrait citer La Fontaine, Brassens et Devos.
Lors de la naissance du net, il se prit à aimer relever les défis avec le site Fulgures : il s’agissait de créer et publier au quotidien un texte sur un thème imposé, extrêmement limité en nombre de caractères. Par la suite il participa à quelques concours, souvent internationaux, et fut élu Grand Auteur par les plumes du site WorldWordWoo ! .
Il aime également tous les partenariats, composant des musiques sur des textes d’amis ou des paroles sur des musiques orphelines. Ses œuvres se déclinent sur une douzaine de blogs répartis par thème : poésie, philosophie, humour, spiritualité…sans oublier les Ebulitions de Jeanmarime (son nom de plume). Un autre pseudo donna le nom à son blog de poésies illustrées : http://jm-petit-prince.over-blog.com/
Pendant longtemps il a refusé de graver des CD et d’imprimer ses œuvres sur papier, étant un adepte du principe d’impermanence et méfiant envers tout ce qui est commercial. Malgré tout il vient d'autoéditer le florilège de toute en vie et dans tous les syles : https://www.amazon.fr/Petit-Prince-Mots-dit/dp/B0BFVZGNYM et d'écrire des chansons pour 3 CD d'Ophélie Morival (puis pour d'autres voix amies) : https://www.youtube.com/watch?v=Q0bvWkljrlw.
Si vous ne retenez qu’une chose de lui, c’est que c’est une âme partageuse et disponible.
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L’arbre qui tombe fait plus de bruit qu’une forêt qui pousse. Pourtant le bonheur réside dans l’évolution constante et silencieuse non pas dans nos bruyantes lamentations…
On dit que le bien ne fait pas de bruit, de la même manière que le bruit ne fait pas de bien. Je crois que nous sommes, tous deux, faits de la même écorce :-)