Dés ton entrée dans l’arène,
Tu as su tenir les rênes.
Même la plus puissante des reines,
N’a usé d’autant de règne.
Comme toi sur ta scène,
Quand tu nous emmènes.
Lorsque nous en haleine,
Te regardant qui mène.
Devant ceux à la traîne,
Qui manque de kérosène.
Ca se voit que tu te saignes,
Et que ce n’est pas de la veine,
Mais toi qui te démènes,
Qu’importe ce que disent les teignes,
Ils ne sont pas à la même enseigne.
Car jamais tu ne te refrènes
Ni ne nous fais de mise en scène
Tant que tu as de l’oxygène.
Merci encore de ton règne,
Sans haine, et d’aucun sans-gêne,
Dont tu nous baignes,
Chaque fois sur scène.
© Ketty Platon – 03/03/2018