Auguste Renoir – Aldrick Le Mat

Auguste Renoir

Il vous peint la mélancolie
De fragile porcelaine,
La Muse aux sources infinies
Dans un doux torchon de laine.

Colorée et originale;
Implicite et caligineux.
Morfondue à la fleur hâlée :
Le bonheur, triste et épineux.

Regards angéliques, sur Nous
Des songes semblant méconnus.
Dame Seine allonge son cou
Renoir embellis les vertus !

Baillent les bouilles enfantines
Ah! Joues acides et pouponnées
À la joie des églantines
Tour à tour se pincent le nez

Sous les dunes de parapluies
Ou encor près d’un érable
La danse va, de l’harmonie :
En des valses inséparables.

Succombe la plaine blanche
Les traits plumés extravagants
Armé du pinceau : il tranche !
La toile exauce ses voeux Normands.

 

© Aldrick Le Mat – 13/05/2018

Sauvegardes Poèmes

Sauvegardes Poèmes (7)

Ce compte regroupe tous les poèmes des auteurs qui ne sont plus inscrits sur le site en tant que Membre afin de laisser une trace de leurs textes pour le plaisir des lecteurs depuis le site Plume de Poète.

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires