Amoureux fou – Dorian Bilquart

Je me souviens de la couleur des beaux jours,
Lorsque tu es née, dans la lumière de l’amour.
Dieu que t’étais belle, à faire damner un Saint,
Une beauté sur la Terre, belle comme l’orage.
De ma vie, tu as écris les plus belles pages,
Bercées de mots, à faire trembler mes mains.
Mais hélas, je crois que tu n’étais que de passage…

 

Je me souviens aussi de quelques délicieux délires,
On était epuisés de plaisir, que j’en reste habillé de souvenirs.
Et je nageais dans l’eau de tes yeux, pour faire brûler ma vie.
J’avais cessé de vivre au ras du sol, pour un amour qui fleurit.
Tu as percé la solitude de mon coeur, dans toute la colère du monde,
Mais moi, j’étais déchiré par la honte, d’avoir oublié les secondes.
Car hélas, je crois que l’amour ne se conjugue pas avec toujours…

 

C’est pourquoi, je me souviens de l’heure du déluge,
Cette heure où je mourrais de toi, cette heure où j’ai laissé ma vie.
L’heure terrible de nos rires, qui s’évanouissent dans la mélancolie.
Désormais, les jours noirs et les regrets m’escortent,
Loin des bains de soleils, pour venir frapper à ta porte.
Et te voilà, qui m’annonce que nos amours se tirent une balle.
Aujourd’hui, loin de l’aube qui danse, je reste habillé d’éternité…

                              ©Dorian Bilquart 

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2 Commentaires
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Invité
9 septembre 2020 6 h 57 min

Épatant et bien rédiger (^^). Merci du partage.

Colette Guinard
Membre
7 septembre 2020 15 h 09 min

sublime merci pour ce partage