Ces mots rusés
dépassant d’un noeud emmêlé avec plusieurs têtes
se déplacent sans relâche dans les cercueils des fermés
où des myriapodes avec aux milliers de pieds prennent leur déjeuner totémique
abc est une cabale sur une tranche de cerveau
le père un triomphe des enfants sanglants du horde
la fête …
dans un monde serré de consonnes
le cri du loup il casse les os
la danse nuptiale des squelettes qui parlent n’a pas encore commencé
ni des poètes tués
ni des femmes frigides
le Purgatoire des mots est devenue trop petit
le seul groupe de mots admis est „va te faire…!”
dans toutes les directions…
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Contu Aurel – 15/06/2018