Âme en pleurs
Je suis l’être naïf qui vomit ses pensées ;
Qui harcèle les vertus tellement harassées ;
Dont l’éclat fuit les cœurs ;
Dans un gouffre noir et sans fond mes mots dévalent
Et les vices florissants de leur gueule avalent
Leur bruit et rient en chœur.
Mon âme frêle, qui du mal sent la morsure,
Hante la peur, car le bien cède et se fissure
De mille sillons creux,
Champ fielleux où la haine aux aguets tend ses pièges,
Et qui nourrit les furies aux vils sortilèges
De ses fruits si affreux.
La vertu pleure et souvent s’adresse aux étoiles.
L’Homme l’agace et le mal souille ses voiles.
Son sort est si obscur.
L’argent, dieu tant idolâtré de l’inconscience,
Enchaîne l’amour et étale l’insouciance
Dans les esprits si durs.
Qu’importe la culture, et l’habit et la gloire,
Eclats des mirages, reliques illusoires
Des héros orgueilleux
Et le zèle, et le zéphyr qui berce nos songes
Si tout n’est que vice, si tout n’est que mensonges,
Si tout est périlleux.
Auteur : Elhoucine Bouhlou
De belles pensées. Un poème poignant et touchant.
Merci.
Merci beaucoup Jera Hamben. Bonne journée !
c’est triste mais vrai
Merci beaucoup pour votre lecture ! Mes amitiés !