Sous les ailes de la nuit
Gémit l’âme de minuit,
Les nuages embrassent un ciel inédit,
Le pigeon loge entre les bras du tapis
Mystique, la colombe est éblouie.
L’arbre prie pour ses petits rêveurs et démunis.
Sous les nuages errant une lumière
Regarde, sa lueur éclaire,
Son âme vibre,
Et son cœur s’embaume.
La noirceur s’embellit avec la magie,
Dont la beauté est une lune ravissante.
Les paupières de la silhouette
Chevauchent les sourcils du sommeil caprice,
Les reines de la muse glissent du lit cerise
Elles vont assister la verve en lisse,
La plume s’arrose de l’encre morose,
La confession de l’âme est enceinte de verbes frémissant.
Ah ! Combien on a besoin de la quiétude,
Ah ! Combien on a besoin de la justice,
Ah ! Combien on a besoin de la sagesse,
Ah ! Combien on souffre, lorsque
On ferme notre porte de lumière éclaireuse,
Sans cause valable on veut mettre le doigt dans l’œil joie.
La silhouette de l’espoir porte la colombe,
Sur les ailes d’une paix universelle
La plume suit sa verve humaine,
La caverne traverse et les chiens aboient
Sont-ils effrayés par la vérité de la liberté sensationnelle ?
Sont-ils inconscients de la valeur de la colombe militante ?
L’oiseau plie ses ailes de tristesse,
Et demain il s’envolera dans l’espace de l’engouement légitime.
L’extase donne naissance à l’amour du verbe littéraire.
© Fattoum Abidi 23.10.2017.
Vraiment très bel écrit, bravo
.. Anne