Le silence, c’est le froid qui me saisit à la sortie du Rex-Club, ce sont ces acouphènes qui ne faiblissent pas.
Le silence, c’est un chant d’oiseau aux premières lueurs, sur le boulevard.
C’est le bruissement d’un avion qui clignote très haut dans le ciel, et cet homme ivre qui crie au milieu de la chaussée.
Le silence, c’est le cliquetis des feux tricolores qui ne servent à rien, aux croisements de rues vides.
Le silence, c’est cette fille qui se déhanchait au pied d’une enceinte totémique. Elle ne me voyait pas, je n’existais pas.
Le silence c’est sa solitude.
© 2017 – *Philippe Mangion
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