—ADIUVA— de BADAR 04/2015.
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Je suis là devant mon beau miroir,
Les cheveux mouillés et bien taillés,
La barbe bien rasée et taillée,
Avec un beau sourire plein d’espoir.
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Seulement derrière cette glace
Il y a un poète qui pense, pense…
Comme il se sent petit et sans force;
Dans sa tête, des images atroces.
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Plus rien ne va; la terre n’est plus ronde.
Que veut dire maintenant le mot ” homme ” ?
Pauvres de nous, pauvres âmes infécondes.
Fermer les yeux est bien plus commode
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Je me sens petit, incompétent.
Le fruit véreux de l’indifférence.
Le monde est dirigé par Satan;
Haine et sang comme seuls semences.
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Debout devant mon horrible miroir,
Les yeux bien rougis par le désespoir,
Je ne sais que sortir mon beau mouchoir.
Ai-je perdu le chemin du devoir ?
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Vous enfants du monde, semez l’Amour,
Refusez en masse votre héritage.
Marchez tous main dans la main pour toujours,
Que votre terre devienne partage.
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