Marées d’écumes assombries par la brume
Sont difficiles à distinguer les clairs de lune
Et puis quand l’horizon se voit teinter de noir
Hisser encore plus haut les voiles de l’espoir
Ô vie faite de rêves empreint de farandole
De doux rêves d’une nouvelle vie apaisée
A mon réveil, Ô combien forcé de constater
Ce monde était bel et bien devenu fou à lier
Tout seul, on m’ camisole, mon cas m’isole
Nos vies défaites de hauts, incomplètes de bas
Y’a vraiment pas de quoi en faire tout un débat
Ô tout juste repartir pour de nouveaux départs
Puis laisser voguer sa vie aux fruits du hasard
Ô vie faite de rêves empreint de farandole
De doux rêves d’une nouvelle vie apaisée
A mon réveil, Ô combien forcé de constater
Ce monde était bel et bien devenu fou à lier
Tout seul, on m’ camisole, mon cas m’isole
Ô mornes plaines aux clandestins de leur destin
Toujours les plus âpres à batifoler avec le malin
La nuit toujours à se chercher d’autres desseins
Et le jour lever les voiles des portes du chagrin
Ô vie faite de rêves empreint de farandole
De doux rêves d’une nouvelle vie apaisée
A mon réveil, Ô combien forcé de constater
Ce monde était bel et bien devenu fou à lier
Tout seul, on m’ camisole, mon cas m’isole
Avec le cœur qui tangue de bâbord à tribord
Aux consentements à tant de sacrifices à tort
Se cherche encore la récompense à nos efforts
Trouver en soi caps d’espérance qui débordent
Ô vie faite de rêves empreint de farandole
De doux rêves d’une nouvelle vie apaisée
A mon réveil, Ô combien forcé de constater
Ce monde était bel et bien devenu fou à lier
Tout seul, on m’ camisole, mon cas m’isole
À ces divergences en nous qui nous tenaillent
Ces combats nous mettent le cœur en bataille
Ces tiraillements qui nous fichent la pagaille
Il faudra reprendre le manche du gouvernail
Ô vie faite de rêves empreint de farandole
De doux rêves d’une nouvelle vie apaisée
A mon réveil, Ô combien forcé de constater
Ce monde était bel et bien devenu fou à lier
Tout seul, on m’ camisole, mon cas m’isole
A ceux ont qui ont la gueule des naufragés
Dont les navires se sont vainement échoués
Bien leur dire qu’il reste toujours une bouée
Là quelque part sur le chemin de la destinée
Ô vie faite de rêves empreint de farandole
De doux rêves d’une nouvelle vie apaisée
A mon réveil, Ô combien forcé de constater
Le monde a mûrit et ne sera plus fou à lier
Ensemble, plus de camisole, mon cas décolle
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J-S