À la gueule des naufragés (Mon cas m’isole) – Joël Sellesques

 

Marées d’écumes assombries par la brume

Sont difficiles à distinguer les clairs de lune

Et puis quand l’horizon se voit teinter de noir

Hisser encore plus haut les voiles de l’espoir

 

Ô vie faite de rêves empreint de farandole

De doux rêves d’une nouvelle vie apaisée

A mon réveil, Ô combien forcé de constater

Ce monde était bel et bien devenu fou à lier

Tout seul, on m’ camisole, mon cas m’isole

 

Nos vies défaites de hauts, incomplètes de bas

Y’a vraiment pas de quoi en faire tout un débat

Ô tout juste repartir pour de nouveaux départs

Puis laisser voguer sa vie aux fruits du hasard

 

Ô vie faite de rêves empreint de farandole

De doux rêves d’une nouvelle vie apaisée

A mon réveil, Ô combien forcé de constater

Ce monde était bel et bien devenu fou à lier

Tout seul, on m’ camisole, mon cas m’isole

 

Ô mornes plaines aux clandestins de leur destin

Toujours les plus âpres à batifoler avec le malin

La nuit toujours à se chercher d’autres desseins

Et le jour lever les voiles des portes du chagrin

 

Ô vie faite de rêves empreint de farandole

De doux rêves d’une nouvelle vie apaisée

A mon réveil, Ô combien forcé de constater

Ce monde était bel et bien devenu fou à lier

Tout seul, on m’ camisole, mon cas m’isole

 

Avec le cœur qui tangue de bâbord à tribord

Aux consentements à tant de sacrifices à tort

Se cherche encore la récompense à nos efforts

Trouver en soi caps d’espérance qui débordent

 

Ô vie faite de rêves empreint de farandole

De doux rêves d’une nouvelle vie apaisée

A mon réveil, Ô combien forcé de constater

Ce monde était bel et bien devenu fou à lier

Tout seul, on m’ camisole, mon cas m’isole

 

À ces divergences en nous qui nous tenaillent

Ces combats nous mettent le cœur en bataille

Ces tiraillements qui nous fichent la pagaille

Il faudra reprendre le manche du gouvernail

 

Ô vie faite de rêves empreint de farandole

De doux rêves d’une nouvelle vie apaisée

A mon réveil, Ô combien forcé de constater

Ce monde était bel et bien devenu fou à lier

Tout seul, on m’ camisole, mon cas m’isole

 

A ceux ont qui ont la gueule des naufragés

Dont les navires se sont vainement échoués

Bien leur dire qu’il reste toujours une bouée

Là quelque part sur le chemin de la destinée

 

Ô vie faite de rêves empreint de farandole

De doux rêves d’une nouvelle vie apaisée

A mon réveil, Ô combien forcé de constater

Le monde a mûrit et ne sera plus fou à lier

Ensemble, plus de camisole, mon cas décolle

 

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J-S

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