À Celle… que je n’ai vu que de dos – Aldrick Le Mat

 

À Celle que je n’ai vu que de dos
Et qu’aucune lèvres ne m’a souri.
Elle qui de ces cheveux en radeau
Tressent des rêves et m’y laisse soumis.

C’est Elle que j’aurai imaginé
Dans ses lumières aveugles et inexactes
Qui dans un éveil m’a illuminé
C’était Elle, dont l’ombre faisait acte.

Je ne sais rien, du regard mièvre ou curieux.
Je sais tout, de Vos mains et leur toucher
J’ai devoré ces gestes luxurieux
Pour m’en remémorer enfin couché.

Je saurai vous peindre, Vous qui marchez
Vous qui touchez, Vous, qui ne laissez rien

Qu’un morceau de Vous

                                         – de Toi si haut perché
Que mon cœur aboie,
                                         – je ne suis qu’un chien

.

©Aldrick Le Mat – 15/04/2019

 

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