Ephémère – Gabrielle Burel
Éphémère À l’aube Tu es né Au crépuscule Périras Entre les deux Il ne se sera Rien Passé Toute la vie Ramassée dans ton poing Déposé Sur ton cœur Fermé ©Gabrielle Burel
Éphémère À l’aube Tu es né Au crépuscule Périras Entre les deux Il ne se sera Rien Passé Toute la vie Ramassée dans ton poing Déposé Sur ton cœur Fermé ©Gabrielle Burel
PLUS … Que PARFAIT ! ** Je me balade dans mon passé de feuilles Pour visiter avec mon puisant allié mon futur Ainsi, je m’assois dans mon présent de culture, Cette sculpture florale plus que parfaite, je l’effeuille. Je ne fusionne que les simples de mes souvenirs Pour un passage de projection en film d’amour … Lire plus
Le lit bateau ivre… Tandis que j’élaguais, un saule irascible, Je tombais de l’échelle, poussant un cri d’horreur! Une branche cassante me pris soudain pour cible, Et m’avait cloué nu sur un lit de douleur. J’étais insoucieux de tous les babillages, Des oiseaux entonnant d’ineffables couplets, Quand après ces clameurs ont fini les … Lire plus
Je ne cache pas que je représente ma vie comme un jeu de Scrabble, femme comme une ligne dans ce jeu de s’enfuir des pensées noires des nuages sombres de la tristesse Je pense que le bonheur se cache dans de petites choses dans des atomes invisibles, juste en attente d’un souffle céleste. Je ne … Lire plus
Petite fable affable Un métayer de mon village, Bon homme, sans fard et sans âge, Passait pour un sottard – grand dol ! – Car d’aucuns, las, le cuidaient fol Pour ce qu’il était sourire Souvent, et parfois même rire Alors qu’il était de bon ton D’affecter l’air d’être un maton, Partout, en toute circonstance, … Lire plus
Nuit La nuit La salle vide Regorge des bruits De l’attente Danse des pas Chaises tirées Gorges raclées Les pages bruissent Au clair obscur Mots chuchotés Connivence de combats Les douleurs liquéfiées Aux peurs des diagnostics Se confondent se mêlent En un brouhaha Inextinguible Dégoulinent Des murs étrécis La nuit La salle vide Vomit ses … Lire plus
Il ferme parfois les yeux un instant suffisamment pour englober tout le ciel bleu avec ses milliards d’étoiles brillantes avec nos espoirs avec notre vie après la mort (comme si cette vie n’aurait pas suffi !) de là, des yeux du poète l’Univers se glisse dans leurs coeurs sans fin puis dans leurs livres (à … Lire plus
Guerre de 14-18 Une horde de teutons envahissait la plaine, Et les culottes rouges baïonnette au canon, Transperçaient l’ennemi pour faire taire sa haine, Et le sang ruisselait sur leurs beaux pantalons! L’ennemi en surnombre et beaucoup mieux armé, Repoussa les français bien loin de leur frontière, Ils creusèrent des tranchées sans pourtant s’alarmer, … Lire plus
Le printemps ne perdra jamais ses fleurs Même si en hiver il pleure L’arc-en-ciel ne faneront pas ses couleurs Même si nuage l’écœure Le soleil ne déshabillera jamais sa chaleur Même si parfois il meurt L’été sera toujours au rendez-vous Même si le printemps boude et fait la moue Le diamant restera le roi … Lire plus
Petite fable affable « Un fils aîné m’est né ?… Tudieu, à mon âge ? » La face froncée de soucis, le roi rugit Maître incontesté, par ici, de l’ici-gît. Ce vieux mâle ne peut contenir sa rage. Fauve acariâtre, aux colères indomptées, Souverain de sujets aux heures jà comptées, … Lire plus
Il éclot tout le temps par suite d’un reproche, De fausses critiques, voir de vraies jalousies. Tu ne les comprends pas, mais tu te justifies. Comme vexé, sali, les poings serrés en poche. On brigue tes fonctions, les malsains les supplantent. C’est tes subalternes, tes envieux supérieurs, Le soutien d’un patron aussi accusateur, Attendant ta … Lire plus
Lorsque viennent à sonner douces heures du matin Le ciel encore paré de sa tunique noire Découvert est ton corps sur plancher de satin Je voudrais être peintre, un Auguste Renoir Pouvoir mettre sur toile pour la vie, pour toujours Les courbes de ton corps si longtemps parcourues De mes doigts, de mes lèvres, … Lire plus