Week-end à tue-tête – Laurence de Koninck

A nous samedi et dimanche,

Retroussons nos manches,

Du ciel au plancher,

C’est l’heure de sautiller !

Les pieds ont la bougeotte,

Ca guinche, ça gigote ;

Entrons dans la danse,

Remuons en tous sens,

Petit coup de fouet

En forme ou fatigués,

Nous vous ils elles,

Jolie ritournelle ;

Tournent pirouettes,

Raisonnent claquettes,

Deux pas en avant,

Semelles de vent,

Aux confins du beau

Arthur Rimbaud,

Roi du mouvement,

Voyageur impénitent ;

S’envoler ici ou ailleurs,

Toujours gais et rimeurs,

Envoyer valser

Râleurs et blasés !

Le week-end à tire-d’aile,

Enigmatique tour de Babel,

Etonnante symphonie,

Beethoven est en fantaisie !

Accordons nos violons,

Demeurons au diapason,

Haro sur les grises mines,

Le week-end se dessine,

Dernier coup de crayon,

Traits d’humour tirons !

© Laurence de Koninck

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Laurence de Koninck

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Ecrire de la poésie me réjouit,
Jouer sur les mots m’enchante,
Et tant pis si rien ne se produit,
Je repasserai si ça me chante !

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Brahim Boumedien
Membre
4 novembre 2016 11 h 31 min

Quand la musique, la poésie et la peinture entrent dans la danse, comment contrôler ses sens ? Merci, chère amie, pour ce partage de fête qui me fait perdre agréablement la tête !