Une ville sous la pluie.
À travers la fenêtre,derrière les carreaux
Je vois les cordes d’eau tombant de là-haut
Il pleut comme si on verse de l’eau en seaux.
Le ciel est tel un fardeau pesant sur les dos.
Des gens s’abritent sous leurs parapluies
D’autres sont dans leurs manteaux de pluie.
Un monde se précipite comme des fourmis.
Un qui va au bouleau,un autre rentre chez lui.
L’un qui marche en silence,l’autre fait du bruit.
Là où ils vont dans les rues, l’averse les poursuit.
Les promeneurs sont inondés d’eau.
Les arbres tout comme les poteaux
Prennent une douche sous ce jet d’eau.
Les feuilles flottent comme de petits bateaux.
L’eau miroite comme une lampe en morceaux.
La pluie ne cesse que la nuit
Tout le monde s’inquiète,s’ennuie.
De peur que ça reste à l’infini.
Après la pluie,un beau soleil luit.
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Lazhar ben Lamine Djaballah.
Touggourt.Algérie.
29.07.2018.02.28.
Poète des Oasis.
Beau partage merci.