Je l’avais rencontré en automne,
l’été caressait encore sa peau
comme une statue grecque,
ce jour là, il fut l’unique œuvre d’art.
Le soleil cheminait sa peau par des chemins interdits
allant en aval sur ses muscles pyramidaux.
Avec lui, l’amour avait épousé les nuits sans sommeils
le plaisir était au bord des larmes
gouttes d’extases…
divines, glissantes sur mon cœur
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Ce Dieu à bu la source de mes sanglots.
J’étais à l’affût de ses mains qui complotaient
sur mes évidences.
Ses rêves ont embarqué mes fantasmes
Ses envies touchaient de leurs doigts
mes pensées les plus secrètes.
Je tire sur le fil du temps
dans des pensées allusives
pour vous offrir cette ode. .
Les années ruissellent sur ses réminiscences.
il y a toujours ces « je t’aime » suivi de silence
dans l’air de mon temps.
Aujourd’hui, le souvenir
m’offre plus de silence que de je t’aime
Le vent a dispersé mes soupirs
dans une saison qui n’est plus…Elle fut.
La belette.
J’ai souffert souvent,
je me suis trompée quelques fois
mais j’ai aimé.
Alfred de Musset.
©Anne Cailloux |
L’important c’est que dans le souvenir il reste des mots d’amour. Votre texte est sublime Anne et je suis bien d’accord avec vous : dans les vents mauvais, il nous reste toujours Musset.
Magnifique, merci Anne
Très beau texte, j ‘aime beaucoup merci
Merci Anne et bravo pour ce texte qui, avec beaucoup de pudeur, effeuille bien de vos pensées et tourments semble-t-il…
Sublime j’adore douce soirée
c’est très beau
merci Anne
O