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On ne cesse de proclamer
Un déshonneur à l’adresse
D’une folle humanité roulant pleine vitesse
Avec sans cesse plus de part de marché
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Et toutes ces réussites post mortem
Ces virtuoses morts d’un horrible sort
Affliction, incompris, folie, pauvreté, avec esprit !
Les gagneurs empochent tout l’gratin
Qui jamais ne vont désespérer, hein !
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Tu pleures et tes larmes creusent un sillage,
Tourbillon des détresses en sombre naufrage.
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Notre amour, esquif changeant
Luttant avec le sentiment de partir
Nos phantasmes fontaine ou océan
Du crépuscule à l’aube, bataille de désirs.
De ce conte, j’ai lutté avec le plaisir
Avec sincérité, un longtemps être ta vedette
Et faire battre mon cœur de poète
Chantant l’éclat de l’onction en quête.
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Tu pleures et tes larmes creusent un sillage,
Tourbillon des détresses en sombre naufrage.
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L’aube émerge de la nuit, faut s’lever,
Et toi Égérie aux affections armées.
D’où vient ton souffle de la vie égalitaire ?
La chance va-et-vient, avec ses vagues de l’amère
Tu vises sans trêve l’énigme insondable
Terre, océans, cellules lyriques remarquables
Et le loser rate ses buts, comme une maladie
Époque perdue, pays perdu, mais je vis…
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Tu pleures et tes larmes creusent un sillage,
Tourbillon des détresses en sombre naufrage.